(French text follows English text
- Texte en français suit le texte en anglais)
1992
Self-Sufficient Inspectors-in-Charge
All of them have learned to work
to rely solely on themselves
when a fast
and critical decision must be made
by
Monique Comeau
( gleaned from InterCom Atlantic Oct. 1992 )
If there is one word that
describes the sub-offices' Inspectors-in-Charge in a nutshell, it may very
well be "independent".
All four, who are involved in Spectrum
Management, have learned to work alone, to rely solely on themselves when a
fast and critical decision must be made. To their credit, they have
developed a sense of humour to get over the lonely times.
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"You're alone,
you're constantly speaking to yourself and to the portable computer and that
can become monotonous. At least no one talks back to you," half-jokes
Jim Fournier, who works out of the Bathurst
sub-office. On the other hand, Jim likes the fact that
radio inspections allow him to get out of the office frequently. He also
enjoys being able to make up his own schedule as long as the work gets done. |
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Angelo Costantino, based in Sydney, couldn't 'agree with Jim more. "You learn to
schedule and arrange your own workload without too much intervention from
the district office." Though he too, concedes to the major disadvantage of
being so far removed from the centre of decision-making. "You've got no one
locally to ask opinions of, so there is a certain breakdown in the flow of
communication. " |
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Lloyd Burton, who is based in the Comer
Brook sub-office, has such a
large
region to cover that
the time spent in the office is certainly rare. He covers all of Labrador
and western Newfoundland.
Being an employee of DOC since 1976, Lloyd remembers the time when there
were three inspectors plus clerical support in the office. Gradually, the group diminished until only he
was left.
He has, perhaps understating the reality, learned to communicate long-distance. "Communication is getting better
all the time with computers." but he knows new employees will not be able to
adjust very easily to his situation. "It's
only difficult when I need someone to come in to replace me. The responsibilities can be quite overwhelming
for a person who is not used to working here." |
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Numa
Bellefleur, working out of the Moncton
sub-office. cannot speak of the advantages and disadvantages
of being located at a physical distance from the regional office even if he does work alone. In
fact, his office is located on the same
floor of the same building as most of DOC's
regional employees although he still has to answer to the district office in Saint John
first. But he no longer finds this to be a problem
since he figured out how the system works. He only sees the major advantage
he has over his colleagues from the other sub-offices. "I have direct
access to all information so I don't seem to be
at any real disadvantage." |
Actually, none of them dwell on their
disadvantages. Like real troopers. they accept
their situation and make the best of it. For the most part, they spend their
time travelling throughout their territory
carrying out investigations of the general
public's use of radio communication; conducting sample inspections of land. air and sea radios; issuing examinations for radio licenses and
responding to complaints of careless use of certain radio frequencies by
performing occasional surprise inspections. They also do their own clerical
work and make time to respond to emergencies.
To many, handling all these responsibilities
in the sub-offices sounds like a job for super
Inspectors-in-Chief But for these veterans of DOC, it's simply another day
all alone at the office, or out in the field.

1992
Les bureaux auxiliaires en Atlantique
Extrait de la publication Atlantic Inter-Com,
Oct. 1992
par Monique Comeau
S'il est un mot qui qualifie bien les
inspecteurs responsables des bureaux auxiliaires, c'est bien le mot «indépendants».
Les quatre inspecteurs qui y sont affectés la
Gestion du spectre, ont appris travailler seuls, ne compter que sur eux-m
mes lorsqu'il faut a prendre vite une décision d'une importance cruciale. Il
faut souligner à leur honneur qu'ils ont développé un solide sens de
l'humour pour supporter les heures de solitude.
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"Vous êtes seul, vous êtes constamment en train de vous parler à vous-même
et à l' ordinateur et cela peut devenir monotone. Au moins, vous avez
toujours le dernier mot" de dire, mi-blagueur, mi-sérieux,
Jim Fournier, qui travaille au bureau auxiliaire de Bathurst. D'autre part, Jim apprécie le fait que les
inspections radio lui permettent de sortir du bureau fréquemment. Il aime
bien également la possibilité qu'il a de se faire son propre horaire de
travail, dans la mesure ou le travail est accompli. |
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Angelo Costantino, en poste à Sydney, est
parfaitement d'accord avec Jim. «On apprend à organiser notre horaire et
notre charge de travail sans trop d'intervention de la part du bureau de
district.» Il reconnaît cependant lui aussi que le fait d' être si loin du
centre de décision soit un inconvénient de taille. «Il n'y a personne au
niveau local à qui demander son opinion, alors il y a comme une rupture dans
les communications.» |
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Lloyd Burton, qui est en poste au bureau auxiliaire de Corner Brook, doit couvrir
une région si vaste qu'il passe certainement peu de temps au bureau. Le
territoire qu'il couvre englobe la totalité du Labrador et l'ouest de Terre-neuve.
Employé du Ministère des Communications depuis 1976, Lloyd se rappelle
l'époque ou le bureau comptait trois inspecteurs plus le personnel de
soutien. Le groupe s'est graduellement effrité jusqu' ce qu'il se retrouve
seul. Il a appris à communiquer distance, ce qui est peut être un euphémisme.
«La communication s'améliore constamment avec les ordinateurs,» mais il sait
que les nouveaux ne seront pas capables de s'adapter aussi facilement la
situation. «Ce n 'est difficile que quand j'ai besoin que quelqu'un vienne
me remplacer; les responsabilités peuvent être plutôt lourdes pour une
personne qui n'a pas l'habitude du travail qui se fait ici.» |
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Numa
Bellefleur, qui est ,lui ,en poste au
bureau auxiliaire de Moncton, ne peut parler des avantages et des
inconvénients d' être physiquement éloigné du bureau régional, même s'il
travaille seul. C'est que son bureau se trouve au même étage et dans le même
bâtiment que la plupart des employés du bureau régional du ministère des
Communications, bien qu'il relève toujours du bureau de district de Saint
John. Mais Numa ne trouve plus que cela pose un
problème depuis qu'il a compris comment fonctionne le système . Il ne
perçoit que le grand avantage qu'il a sur ses homologues des autres bureaux
auxiliaires. «J'ai un accès direct à toute l’information alors je ne suis
pas vraiment désavantagé ‘
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A vrai dire, aucun d’eux ne s’étend longuement
sur les inconvénients qu’il connaît. Comme de bons soldats, ils acceptent
leur situation et s’efforcent d’en tirer le meilleur parti possible.
Essentiellement, ils passent leur temps à se déplacer dans leur territoire
pour enquêter sur l’utilisation que fait le grand public des communications
radio; pour procéder des inspections par échantillonnage des radios
terrestres, aériennes et maritime; pour délivrer des examens pour
l’obtention de licences radio et pour répondre des plaintes d’utilisation
négligente de certaines fréquences en procédant l’occasion des inspections
surprises. Ils s’acquittent également de leur travail de bureau et trouvent
le temps de répondre aux urgences.
Pour beaucoup, la tâche accomplir dans les
bureau auxiliaires peut paraître titanesque. Mais pour nos vieux routiers du
MDC, il n’y a l de quoi s’occuper un jour de plus passé dans la solitude du
bureau ou du terrain.
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