1998
Going once . . . Going twice .
. .
Sold!
by
Ian Munro
When a wireless
communication service provider, such as a paging company, wants to expand
its business into a new part of the country, how does it begin?
If a pizza company wants to start a delivery service, whom does it talk to?
Companies who want to use the airwaves
have to apply to Industry Canada for permission to use a ‘chunk’ of the
spectrum. For small-scale businesses, like a taxi company, this process is
pretty straight-forward. The company visits its local Industry Canada office
to get a licence giving it access to certain communication frequencies.
These licences are assigned on a first-come, first-served basis.
For large-scale commercial operations like
cellular or digital PCS services, there is typically more demand for
spectrum than supply. In these cases a more formal licensing process, called
Comparative Review, has been used to this point. This process does just what
as it suggests; applications are compared, reviewed and scored.
Recommendations are then made to the Minister who ultimately decides which
company will be licensed. Competition is fierce, application packages are
huge, and the process can be quite lengthy.
However, responding to the evolving and
ever-competitive marketplace, Industry Canada has set the wheels in motion
for a new market-oriented licensing process to be introduced. The spectrum
auction represents an open, fair and efficient process for assigning
spectrum authorizations in addition to providing the Minister an alternative
option to the comparative review process. Numerous other countries,
including Australia, Germany, Holland, the US and the UK have already
successfully implemented similar spectrum auctions.
The Framework for Spectrum Auctions in
Canada paper, released on August 28, establishes the general approach
that will be used for any future auctions. The paper also introduces such
innovations as the creation of a secondary market for spectrum
authorizations. Following considerable
research and analysis and extensive public consultations, this document
represents many months’ work by staff in the Spectrum Information
Technologies and Telecommunication sector and colleagues in other parts of
the department.
A consultation paper seeking public
comments on issues specific to the licensing of this spectrum was also
released on August 28. After reviewing the comments that will be received in
December, the auction rules will be finalized with actual bidding to begin
in the spring.
As is fitting for the Canadian
government’s flagship microeconomic department, Industry Canada’s auction
methodology is on the cutting edge. The remote-access computerized bidding
system which allows bidders to participate in an auction from their own
offices shows the department’s leadership in the area of electronic
commerce. However, as the goal of the auction process is to create an
efficient spectrum allocation process, any revenues generated are of
secondary importance.
The first auction in Canada will be for
spectrum in the 24 GHz and 38 GHz frequency bands. This spectrum will be
used to provide fixed broadband point-to-point and point-to-multipoint
services. Put another way, think of this spectrum as "wireless fibre".
Instead of laying fibre optic cable between point A and point B, a license
holder can put an antenna in both places and move information back and forth
over the airwaves. Companies who need to move a lot of information between
different sites would be able to take advantage of this process, as would
wireless voice, data and multi-media service providers. The cost of
deploying wireless infrastructure is relatively low compared to the cost of
actually digging up streets and laying fibre optic cable. The opening of
these new bands represents
a very important step in the realization of the government’s commitment to
make Canada the most connected nation in the world by the year 2000.
The department proposes to make available
four separate spectrum blocks in each of 59 market areas across the country.
The auction system allows bidders to simultaneously bid on all 236 licences
over multiple rounds. In this way, bidders can put together the particular
packages of licences that best fit their business plans. A bidder who wishes
to serve all of Saskatchewan, for example, would want to bid on Regina,
Moose Jaw and Saskatoon licences.
There may be several rounds of bidding per
day. The auction ends when a round finally occurs in which no new bids are
submitted on any of the licences. It could take several weeks to finish.

1998
Une fois, deux fois... Adjugé!
par
Ian Munro
Lorsqu'un
fournisseur de services de communication sans fil, par exemple, un
fournisseur de services de radiomessagerie, veut entrer sur le marché d'une
nouvelle région du pays, comment s'y prend-il?
Si une entreprise spécialisée dans la
pizza souhaite offrir un service de livraison, à qui s'adresse-t-elle?
Les entreprises désireuses d'utiliser les
ondes doivent demander à Industrie Canada la permission de se servir d'une
portion du spectre. Dans le cas d'une petite entreprise, comme une compagnie
de taxi, la démarche est plutôt simple. Il suffit de se rendre au bureau
local du Ministère pour obtenir une licence lui réservant l'accès à
certaines radiofréquences. Ces licences sont délivrées selon le principe du
premier arrivé, premier servi.
Dans le cas d'une entreprise exerçant des
activités de plus grande envergure, comme une compagnie de téléphonie
cellulaire ou de services de communications personnelles numériques, la
demande dépasse en général la capacité du spectre. Pour l'attribution de ces
licences, on a eu recours jusqu'à présent à un processus plus structuré,
appelé « examen comparatif », selon lequel les demandes sont comparées,
analysées et cotées. On formule ensuite des recommandations à l'intention du
ministre, qui décide en bout de ligne à quelle entreprise une licence sera
accordée. La concurrence se révèle féroce, les dossiers de demande sont très
volumineux et le processus peut prendre beaucoup de temps.
Toutefois, compte tenu de
l'intensification de la concurrence et du marché en pleine évolution,
Industrie Canada a amorcé l'introduction d'un nouveau processus
d'attribution des licences axé sur le marché. En plus d'instaurer un
processus transparent, équitable et efficace pour autoriser l'utilisation du
spectre, la mise aux enchères du spectre offre au ministre une solution de
remplacement de l'examen comparatif. De nombreux autres pays, dont
l'Allemagne, l'Australie, les États-Unis, les Pays-Bas et le Royaume-Uni,
ont adopté avec succès cette façon de procéder.
Le document intitulé Politique cadre
sur la vente aux enchères du spectre au Canada, publié le 28 août
dernier, établit l'approche générale qui sera utilisée pour la mise aux
enchères dans l'avenir. En outre, il présente des mesures innovatrices,
comme la création d'un marché secondaire pour les autorisations visant des
bandes de fréquences. Les employés du Secteur des technologies de
l'information et des télécommunications et de leurs collègues d'autres
secteurs du Ministère ont travaillé pendant de nombreux mois à la rédaction
de ce document, qui faisait suite à des recherches et à des analyses
approfondies ainsi qu'à de vastes consultations publiques.
Par
ailleurs, un document de consultation visant à connaître le point de vue du
public sur des questions particulières relatives à l'attribution de licences
pour l'utilisation du spectre a également été publié le 28 août. À la
lumière des commentaires qui auront été reçus d'ici décembre, on mettra la
dernière main aux règles régissant la mise aux enchères du spectre, qui
devrait être introduite au printemps.
En optant pour la mise aux enchères du
spectre, Industrie Canada a choisi une méthode d'avant-garde qui cadre bien
avec son rôle de principal ministère à vocation économique du gouvernement
fédéral. Le système informatisé de dépôt de soumissions à distance, qui
permet aux soumissionnaires de participer à une mise aux enchères à partir
de leur propre bureau, montre bien que le Ministère fait figure de pionnier
dans le domaine du commerce électronique. Cependant, comme le but est avant
tout d'attribuer le spectre de façon efficace, les recettes qui en
découleront sont d'importance secondaire.
La première mise aux enchères au Canada
portera sur les bandes de fréquences de 24 GHz et de 38 GHz, qui seront
utilisées pour assurer des services fixes point à point et point à
multipoint à large bande. On pourrait comparer ces bandes à des « fibres
sans fil ». Au lieu de mettre en place un câble à fibres optiques entre un
point A et un point B, le titulaire d'une licence peut installer une antenne
aux deux points pour transmettre l'information dans les deux sens au moyen
des ondes. Les entreprises qui ont besoin de transmettre beaucoup
d'information entre différents sites pourraient tirer parti de cette
technique, tout comme les fournisseurs de services de transmission
voix-données-multimédia sans fil. Il en coûte moins cher de déployer une
infrastructure sans fil que de creuser des rues pour enfouir un câble à
fibres optiques. Le gouvernement s'est engagé à faire du Canada le pays le
plus branché du monde d'ici l'an 2000 et l'ouverture de ces nouvelles bandes
représente une étape très importante dans la concrétisation de cet
engagement.
Le
Ministère a l'intention d'offrir 4 blocs de fréquences distincts dans
chacune des 59 zones de marché du pays. La mise aux enchères permet de tenir
plusieurs rondes simultanées pour les 236 licences. De cette manière, les
soumissionnaires peuvent réunir les différentes licences qui conviennent le
mieux à leur plan d'activités. Par exemple, une entreprise souhaitant
desservir toute la Saskatchewan soumissionnerait dans le but d'obtenir des
licences pour Regina, Moose Jaw et Saskatoon.
Il peut y avoir plusieurs rondes de
soumissions dans une journée. La mise aux enchères prend fin lorsque aucune
nouvelle soumission n'est présentée pour quelque licence que ce soit au
cours d'une ronde. Il faut parfois compter plusieurs semaines.
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