1998
A DAY WITH INSPECTOR
PHILIP |
by
Lorna Cunningham-Rushton
Who
is this man?
He's
Philip Amirault, a
bilingual Acadian. He’s an amateur musician/singer and member of a
foursome called Triple Image (go figure!). He’s a musician who plays the
organ, the piano and the guitar. Philip is a proud father of two. You could
say that on the side, Philip Amirault is an Industry Canada employee working
in the Atlantic Region Spectrum Group, out of Dartmouth.
I spent a few days with Philip because I wanted to write about his job
and, like many of you, I knew nothing about it. Sure, I knew his job title, Inspector, Radio Regulations, but that was it. I even knew his level,
EL-05, but I had to look that up. You can imagine how "touristy" I felt when
the first thing I heard, from the next cubicle, was a discussion about
whether to use AM or sideband for "DF-ing" an NDB.
Luckily, the discussion didn’t include me, and I never did feel comfortable
enough with the vocabulary used by the radio inspectors to toss it back into
the conversation.
I
knew we had radio inspectors in the department, but I didn’t know why. I
didn’t know who their clients were, and I didn’t know how their work fit
with what I knew about the department, so we were really at square one when
Philip and I started talking about his job.
Taxis, trucking firms, fleets, job sites with portable communicators,
filmmakers, conference organizers, radiocommunication service providers, all
levels of governments including safety services (police, fire, health), they
all know about Philip and his colleagues because these are the people who
need their services.
Radio inspectors select or approve the radio
frequencies that organizations use to talk to each other at a distance. A
radio frequency is like a specific road along which voice or data travels.
Naturally, it’s important that the paths used are appropriate, uncongested
and legally authorized. When you add in the element of safety, the
importance escalates. You can imagine the consequences if Fire, Ambulance
and Police services, or the Coast Guard, didn’t have exclusive and immediate
access to their primary means of communication.
Doing the job right calls for technical skills that are first acquired in
a recognized engineering technology program, then refined for the tasks at
hand in "Phase Training" provided by the department. A new recruit, and yes,
there are some women in this field, begins at the EL-01 level and continues
training through the EL-03 level (the working level for inspectors is
EL-05).
State of the art radio and computer equipment gives Philip the support he
needs to search for radio frequency users, their locations, their licences
and the state of their accounts (or lack thereof) with Industry Canada. It
helps him to do the
troubleshooting
connected with finding out who uses, rightly or wrongly, which frequency. It
helps him to give the licence-holder, the taxi or Fire Dispatcher,
protection against interference. He can find out if the squeal or the buzz
is attributable to two users on the same frequency, to a malfunction at one
of the many radio towers (which, until today, were just a mysterious part of
my horizon), or to any of a number of plausible and implausible human
errors.
Philip’s life isn’t all high-tech though. He counsels organizations who
use radio communications and holds meeting with clients and their equipment
providers to discuss mutual concerns and to offset potential communications
problems. On top of that, he’s on the road once a month to visit clients,
check for discrepancies, collect on delinquent accounts and (this is the fun
part) sniff out unlicensed users.
I was amazed to see how many applications for licences crossed his desk.
The Dartmouth office has Technical Operations Clerks who are able to make
the process easier for applicants, and the Assignment and Licensing System
is automated, but even so, frequency selection requires the analytical
skills and technical knowledge of an inspector, and it takes, on average,
two to four weeks to turn around such an application. Still, when you have
even a slight understanding of the vast
range of the radio frequency spectrum, you can see the importance of
getting it right.
Philip’s job is a fascinating one, and he loves it. He enjoys working
with his Spectrum colleagues, the public, industry and other departments. He
also takes satisfaction from the fact that his job contributes directly to
the safety and well-being of Canadians.
You can read about other jobs in the department over the next couple of
months as Argus Online explores the regions and headquarters to shine a
spotlight on the work our colleagues do.

1998
UNE JOURNÉE AVEC L'INSPECTEUR
PHILIP |
par
Lorna Cunningham-Rushton
Qui
est cet homme?
Philip Amirault est
un Acadien bilingue. Ce musicien et chanteur amateur est membre d'un quatuor
portant le nom de Triple Image (sans blague!). Père de deux enfants, il joue
de l'orgue, du piano et de la guitare. On pourrait aussi ajouter que Philip
Amirault travaille au sein du groupe du Spectre, dans la région de
l'Atlantique, à partir de Dartmouth.
J'ai passé quelques jours avec Philip dans le but de parler de son
travail, qui m'était complètement inconnu tout comme à la plupart d'entre
vous. Évidemment, je connaissais le titre de son poste, inspecteur,
règlements sur la radio, mais rien de plus. Je connaissais aussi son
niveau de classification, EL-05, mais il m'avait fallu le chercher. Vous
imaginerez sans peine à quel point je me sentais perdue lorsque les
premières voix que j'ai entendues, au poste de travail voisin, étaient
celles de personnes discutant de l'utilisation d'un système de
radiogoniométrie combinant les principes d'interférométrie et de Watson watt. Fort heureusement, je ne participais pas à la discussion. Je ne me suis
d'ailleurs jamais sentie assez à l'aise avec le vocabulaire utilisé par les
inspecteurs radio pour l'employer moi-même dans la conversation.

Je
savais que le Ministère comptait des inspecteurs radio, mais j'ignorais leur
rôle. Je ne savais pas qui sont leurs clients ni comment leur travail
s'inscrit dans le cadre des activités d'Industrie Canada. Ainsi, on peut
dire que je me trouvais vraiment à la case départ lorsque Philip et moi
avons commencé à parler de son travail.
Les compagnies de taxi, les entreprises de camionnage, les exploitants de
parcs de véhicules, les entrepreneurs équipés de matériel de communications
portatif, les cinéastes, les organisateurs de conférences, les fournisseurs
de services de communications radio et les administrations publiques de tous
les paliers, y compris les services de sécurité (police, incendie et santé),
connaissent tous le rôle de Philip Amirault et de ses collègues, car ce sont
eux qui ont besoin de leurs services. Les inspecteurs radio choisissent et
approuvent les fréquences radio qu'utilisent les organisations pour
communiquer à distance. Une fréquence radio est un peu comme une route
particulière sur laquelle circulent la voix et les données. On comprend
aisément pourquoi il est important que les circuits utilisés soient
appropriés, dégagés et autorisés par la loi, d'autant plus lorsque la
sécurité entre en jeu. On imagine facilement ce qui se passerait si les
services d'incendie, d'ambulance et de police ou la Garde côtière n'avaient
pas un accès exclusif et immédiat à leur premier moyen de communications.
Pour bien faire le travail, il faut des compétences techniques acquises
au départ grâce à des études dans un programme de technologie du génie
reconnu, suivies de stages de perfectionnement offerts par le Ministères en
fonction des tâches à accomplir. Les nouvelles recrues – parmi lesquelles on
trouve des femmes – commencent au niveau EL-01 pour se rendre au niveau EL-03
(le niveau de travail pour les inspecteurs est EL-05).
Grâce à du matériel radio et informatique à la fine pointe de la
technologie, M. Amirault peut rechercher des utilisateurs de fréquences
radio, leur emplacement, leur licence et l'état de leur compte avec
Industrie Canada (ou constater, à l'occasion,
qu'ils n'ont
pas de compte avec le Ministère). Le matériel à sa disposition l'aide à
offrir un service de dépannage lorsqu'il s'agit de trouver qui utilise, à
juste titre ou non, une fréquence donnée. Il l'aide à protéger contre le
brouillage les titulaires de licence ou les répartiteurs des compagnies de
taxi ou des services d'incendie. Philip Amirault peut déterminer si un
sifflement ou un crachement est attribuable au fait que deux utilisateurs
emploient la même fréquence, au mauvais fonctionnement d'un des nombreux
pylones radio (qui étaient jusqu'alors un élément tout à fait mystérieux de
mon horizon) ou à une erreur humaine plausible ou non.
La vie de M. Amirault n'est pas entièrement axée sur la haute technologie.
Il conseille des organisations qui utilisent les communications radio et
tient des réunions avec des clients et leurs fournisseurs d'équipement pour
discuter de préoccupations mutuelles et régler les problèmes de
communications éventuels. De surcroît, il prend la route une fois par mois
pour rendre visite à des clients, faire enquête sur les anomalies, recouvrer
les comptes en souffrance et (le plus agréable) se lancer aux trousses des
utilisateurs non autorisés.
Je suis fascinée par le grand nombre de demandes de licences qui
aboutissent sur son bureau. Le bureau de Dartmouth emploie des commis aux
opérations qui peuvent faciliter la tâche des demandeurs. En outre, bien que
le système d'attribution des fréquences et des licences soit automatisé, la
sélection des fréquences radio exige les compétences en analyse et les
connaissances techniques d'un inspecteur, et il faut en moyenne de deux à
quatre semaines pour traiter ce type de demande. Il suffit de comprendre un
tant soit peu la large
gamme des fréquences radio pour saisir combien il est important de ne
pas se tromper.
Philip Amirault fait un travail fascinant, qu'il adore. Il est heureux de
travailler avec ses collègues du Spectre, le public, l'industrie et d'autres
ministères. En outre, il tire une grande satisfaction du fait qu'il
contribue directement à la sécurité et au bien-être des Canadiens.
Au cours des mois à venir, vous pourrez en apprendre davantage sur
d'autres postes au sein du Ministère car Argus sillonnera les régions
et l'administration centrale pour jeter la lumière sur le travail de nos
collègues. |