1979
Spectrum allocations: making of a policy
What lies
behind a policy announcement
from DOC? A lot of careful planning, and years of hard work in the case of spectrum allocations for the 406-960 megahertz
(MHz) band.
The
February announcement by Communications Minister
Jeanne Sauvé of a new
allocation policy for the band culminated over two years of review and
consultation and years of study
by DOC on the best ways to deal with increasing congestion in the radio
spectrum.
Responding to reports of congestion
from regional offices in the 1960s,
DOC undertook studies to measure
the extent of the problem. It became
obvious that long-term solutions
would be needed. A 1972 study by Vishnu Sahay predicted that without
new channel assignment methods,
frequencies in the allocated bands would be scarce in Montreal,
Toronto and Vancouver by the 1980s.
References to spectrum
congestion soon became commonplace around
DOC. While technical people struggled
to come up with a definition of congestion everyone could agree on, the regions
still faced the problem of finding
frequencies they could assign to new mobile stations.
Through
techniques such as filtering, channel
sharing and computerized assignment
of frequencies, the Department managed
to make better use of available spectrum, and to stave off the problem through the 1970s.
By 1976, the Department had decided to
review its allocation policies
for the entire 406-960 MHz band.
Micheline Chase,
Parke Davis and
Bob Jones
were the project officers, working under the direction of
John Gilbert
till mid-1978 when Jones took over as director of spectrum and radio
systems policy. The staff of Gilles Courtemanche and
Nisar
Ahmed,, including
Frank Rhéaume and
Murray Hunt, made major contributions
to the project. And of course, the international branch was involved,
since spectrum allocation is a matter of international co-ordination and co-operation.
"We
adopted a formal process of
consultation," said Ken Hepburn, director
general, national telecommunications
branch.
First, in
August 1976, DOC released a background paper and invited
submissions from all interested parties. The 44 briefs received were made available for public inspection. This yielded a further 20 submissions.
After an internal review and some further studies, DOC produced a discussion paper in December 1977.
Comments were again invited and 26 briefs were received.
“Interested parties had an
opportunity to study one another's positions in detail and to comment on
them," Hepburn said. "The process
was fruitful. We got a lot of projections
of requirements and a better
appreciation of the concerns and the operating
environment of the services
affected."
The
Minister's final decisions, made public in the February policy paper, include
the following changes:
reallocation of the 806-890 MHz band from broadcasting (UHF TV) to mobile;
reallocation of the 420-430 MHz band from
radiolocation and amateur radio to mobile and fixed services;
addition of mobile and fixed services to radio
astronomy in the 406.1-410 MHz band; and
addition of amateur radio to the 902-928 MHz band.
The
consultation process is not yet over. Licensing in the 806-890 MHz band will not take place until the
band has been fully planned. "This will give
interested parties the time to think seriously about the type of mobile services that should be introduced
on this band, and the institutional
arrangements, systems configurations
and suballocations needed to implement them,"
Hepburn said.
Submissions should be addressed to the
director general, telecommunication regulatory service, Department of
Communications, Ottawa,
Ontario K1A OC8 and must be
postmarked not later than 120 days from March 3, 1979.

1979
Autres consultations nécessaires sur l'attribution des
fréquences
La nouvelle politique d'attribution des fréquences dans la bande de 406 à 960 mégahertz (MHz) que rendait
publique en février le ministre des Communications, madame
Jeanne Sauvé, au terme de deux années
d'examen et de consultation et plusieurs
années d'études au Ministère, tend à apporter des solutions aux problèmes suscités par
l'encombrement croissant du spectre
radioélectrique.
Durant les années 1960, suite aux rapports des
bureaux régionaux concernant l'encombrement du spectre, le Ministère avait entrepris d'évaluer l'étendue du problème. Il devint évident qu'une solution à long
terme s'imposait. En 1972, une étude de
Vishnu Sahay prédisait que, sans
nouvelles méthodes d'assignation des voies de communications, il y aurait pénurie de fréquences dans les années 1980 dans les régions de
Montréal, Toronto et Vancouver. La congestion du spectre est vite devenue
un sujet d'actualité au Ministère.
Alors que le personnel technique tentait
d'élaborer une définition satisfaisante
pour tous, de ce que cette congestion
signifiait, le personnel des régions continuait de faire l'impossible
pour assigner des fréquences aux nouvelles stations mobiles.
Grâce à des techniques de filtrage,
au partage des fréquences et à
l'attribution automatisée, le Ministère a pu faire bon emploi des fréquences disponibles et écarter le
problème durant les années 1970.
En 1976 finalement, le Ministère
décidait de réviser sa politique
d'attribution de fréquences dans la bande de 406 à 960 MHz.
Micheline Chase,
Parke Davis et
Bob Jones, les
agents de projet, ont travaillé sous la direction de
John Gilbert, directeur de la Politique du spectre et des systèmes
radio, jusqu'au milieu de 1978. C'est alors que M.
Jones a succédé à M.
Gilbert. Le personnel de
Gilles Courtemanche et de
Nisar
Ahmed, comprenant Frank Rhéaume et
Murray Hunt, ont apporté une collaboration précieuse au projet. En outre, la Direction des
télécommunications internationales a donné sa
part de travail vu que l'attribution des fréquences est une question de coordination
et de coopération internationales.
"Nous avons décidé d'adopter une démarche formelle
de consultation", explique Ken Hepburn, directeur
général de la Direction des télécommunications
nationales. À cette fin, le Ministère a publié en 1976 un document d'information et invité tous
les intéressés à faire parvenir des
mémoires techniques. Les 44 documents
reçus ont été mis à la disposition du public pour fin d'examen, ce qui a donné lieu à 20 autres mémoires.
À la suite d'une étude interne et de
quelques autres examens, le Ministère a préparé un document de travail en décembre 1977. Le Ministère,
ayant à nouveau prié les intéressés
de lui communiquer leurs observations, 26 mémoires devaient encore lui parvenir.
"Les parties intéressées ont eu l'occasion d'étudier en détail leur position réciproque et de présenter
leurs observations à ce propos" a déclaré M. Hepburn. "Cette démarche n'a pas été sans résultats. Ceci nous a permis d'obtenir de
nombreux indices permettant de prévoir les besoins et de mieux connaître les
craintes des services touchés, ainsi que le milieu où ils sont exploités".
Les décisions finales du Ministre,
rendues publiques en février
dans l'exposé de la "Politique relative à l'attribution de fréquence dans la bande de 406 à 960 MHz", comprennent
les modifications suivantes:
la réattribution
de la bande de 806 à 890 MHz, passant de la télévision UHF au service mobile;
la réattribution
de la bande de 420 à 430 MHz, passant des services de radiolocalisation et
d'amateur aux services mobile et fixe;
l'addition des
services mobile et fixe aux services de radioastronomie dans la bande de 406.1
à 410 MHz; et l'addition des
services radio d'amateur dans la bande de 902 à 928 MHz.
La
démarche consultative n'est pas pour autant terminée.
Aucune licence relative à la bande de 806 à 890 MHz ne sera délivrée avant que celle-ci n'ait été entièrement planifiée.
"Cela donnera aux parties tout le temps
nécessaire pour réfléchir sérieusement au genre de services mobiles qui devraient
être intégrés dans cette bande, aux
arrangements institutionnels, aux
configurations des systèmes et aux
sous-attributions nécessaires à la mise en oeuvre de ces services" a
ajouté M. Hepburn.
Les intéressés sont priés de faire parvenir leur mémoire au Directeur
général du Service de la réglementation des
télécommunications, Ministère des Communications, Ottawa (Ontario) K1A OC8. Le cachet d'oblitération de la Poste ne devra pas comprendre plus de 120 jours à
compter du 3 mars 1979.
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